Fragilisée par les séquelles de la crise de Covid-19, l’économie africaine est amortie par les contre-performances de l’Afrique du Sud, de l’Angola et du Nigéria qui, à eux trois, pèsent 50 % du PIB de la partie subsaharienne. Ainsi, la dette a fortement baissé dans les années 90 puis a plus que triplé passant de 100 à 309 milliards USD. Une configuration de crises qui fait naitre de nouvelles dynamiques géoéconomiques, et opportunités. Ces sessions courtes et intensives dispensées par le Programme conjoint de renforcement des capacités des décideurs publics et privés en partenariat avec le CAVIE, donnent les clés et outils pour en profiter.
Dans cette formation pratique, il est question d’apprendre aux acteurs africains à :
- Utiliser les méthodes, outils et techniques pour cerner le marché ouest-africain ;
- Pénétrer ;
- Le surveiller ;
- S’y implanter et s’y développer en minimisant les risques et en optimisant les opportunités.
La session se compose de neuf modules :
- Géopolitique de la concurrence en Afrique : acteurs, stratégies et leviers ;
- Approches et techniques de veille sur les marchés africains ;
- Installation et pilotage d’un dispositif intégré d’intelligence stratégique ;
- Approches de diplomatie d’entreprise sur les marchés africains ;
- Innovation comportementale versus corruption en Afrique ;
- Négociations et gestion des risques interculturels en Afrique ;
- Techniques d’influence de la décision publique en Afrique ;
- Méthodologie de gestion de crise adaptée à l’Afrique francophone;
- Outils de communication de crise en contexte africain.
La formation VISA est dispensée soit en intra-entreprise, soit inter-entreprise, sur-mesure, en présentiel ou en distanciel sur une durée de cinq jours. Chaque session regroupe au minimum cinq participants et les inscriptions se font tous les jours sur le site du programme. En rappel le CAVIE (Centre africain de veille et d’intelligence économique), est organisation non gouvernementale à but non lucratif régi par la loi n°90/053 du 19 décembre 1990 portant sur la liberté d’association. Il contribue activement à une meilleure lisibilité des marchés africains, afin de les rendre plus compétitifs, et favoriser le développement des relations commerciales.
Joy ELEME